Les assises criminelles sans assistance de jury au Palais de justice ont repris ce lundi. « Usage et trafic illicite de stupéfiants, escroquerie, faux et usage de faux, enlèvement et séquestration, viols, vols à main armée, vols de véhicules, associations de malfaiteurs », sont quelques-unes des charges retenues contre plus d’une vingtaine d’inculpés attendus cette semaine à ces assises.
I will express my opinions and analysis on the state of the world, with an emphasis on America. I will not ignore my alma mater Haiti, which has been pictured as the worst country in the Americas. However, only a few knew that Haiti was the world's first black-led republic and the first independent Caribbean state since 1793. Creole, French and english articles will be uploaded here. I invite subscribers, friends and guests to comment and provide constructive feedback. Together we are stronger.
Wednesday, April 29, 2009
Justice/Assises criminelles / Le rideau est levé sur la deuxième semaine
Les assises criminelles sans assistance de jury au Palais de justice ont repris ce lundi. « Usage et trafic illicite de stupéfiants, escroquerie, faux et usage de faux, enlèvement et séquestration, viols, vols à main armée, vols de véhicules, associations de malfaiteurs », sont quelques-unes des charges retenues contre plus d’une vingtaine d’inculpés attendus cette semaine à ces assises.
LIBÉRATION DE DIGNITAIRES LAVALAS / Quarante-huit heures après, les réactions abondent
Quarante huit heures après la libération de quatre responsables lavalas et partisans zélés de l’ex-président Jean-Bertrand Aristide, les réactions pleuvent. Étudiants, membres du rectorat de l’Université d’État d’Haïti (UEH), opposants farouches au régime déchu, tous unissent leurs voix pour condamner la décision du tribunal criminel de Port-au-Prince, siégeant sans assistance de jury, de libérer Annette Auguste, Paul Raymond, Yvon Antoine et Georges Honoré pour « absence de preuves ».
ASSAINISSEMENT / Seize millions de gourdes pour un projet ambitieux englobant 21 communes
Pour pallier le problème d’assainissement dans le pays, notamment dans l’aire métropolitaine, le ministère de l’Environnement a procédé vendredi au lancement d’un « projet d’assainissement » qui débute ce lundi. La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel Montana en présence de la représentante de l’OPS/OMS, Dr Béatrice Bonneveaux, de parlementaires, notamment les sénateurs de l’Artibonite et du Nord, Youri Latortue et Antoine René Samson, de cadres du ministère de l’Environnement et de délégués départementaux.
Route de Bourdon / La circulation reprend ses droits / Mais sous quelles garanties ?
Depuis hier mardi, la circulation automobile a repris ses droits à Bourdon. Les responsables du ministère des Travaux publics, Transport et Communication (MTPTC) ont autorisé les automobilistes à utiliser de nouveau cette route fermée à la circulation depuis le 27 juin dernier, ce qui avait obligé les automobilistes à emprunter les artères déjà embouteillées du Canapé-Vert et de Delmas. Conscient de l’importance de cette section, la présidence, a-t-on appris, a réclamé du Service d’entretien des équipements urbains et ruraux (SEEUR), organe d’exécution du MTPTC, l’achèvement des travaux dans un délai ne dépassant pas un mois. Chose faite.
Cependant, suite à une visite sur le chantier mardi, nous avons constaté qu’il reste encore beaucoup à faire.
Les mesures adoptées
Les responsables ont opté pour l’installation d’environ seize mètres de mur de soutènement (gabions) de haut en bas. Il reste des dizaines de mètres à aménager jusqu’à la ravine. Une autre partie, d’environ une cinquantaine de mètres, sera achevée dans les prochains mois. Les responsables des MTPTC ont adopté cette structure (gabion) à cause de la qualité du sol. Je ne suis pas en mesure de faire le point sur la garantie de ces travaux sans l’implication des autorités et celle de la population », a déclaré l’ingénieur Nader Joiséus, responsable du Service d’entretien des équipements urbains.
Le mois dernier, l’ingénieur avait annoncé que des débours d’au moins 3 000 000 de gourdes étaient indispensables pour exécuter le travail nécessaire. Mais, « l’utilisation de matériel et de certains employés du MTPTC ont réduit considérablement le budget alloué à l’exécution des travaux », a-t-il déclaré sans autre précision. Au moins une centaine d’employés ont été mobilisés dans la réalisation de l’ouvrage. « Ils ont travaillé 24 h/24 », a informé l’ingénieur Nader Joiséus.
La route de Bourdon a été construite durant les premières décennies du XXe siècle. Elle avait menacé de s’effondrer à plusieurs reprises. Des murs de soutènement ont été élevés pour la première fois sous le gouvernement de Leslie François Manigat en 1987. Mais, au mépris de tous les risques, des habitants du bidonville érigé au fond de la vallée de Bourdon se sont mis à extraire des gabions dans les paniers pour la construction de leurs maisonnettes ou... pour les vendre.
Durant le premier mandat présidentiel de René Préval (1996-2000), un plan d’élargissement de la route de Bourdon avait été élaboré. Il n'est que d'attendre pour savoir s'il sera toujours exécuté.
Mercredi 19 juillet 2006
VOYAGE DU PRÉSIDENT PRÉVAL / Des retombées positives !
Traite et Trafic de personnes / "Des fortunes construites grâce à la complicité de décideurs"
Préparé à l’intention des 19 policiers de la Brigade de protection des mineurs (BPM), ce séminaire, réalisé en partenariat avec l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM), l’USAID, la Fondation panaméricaine de développement (PADF), l’ambassade des États-Unis et le gouvernement canadien, participe de cet « effort de sensibiliser la population haïtienne en général et le gouvernement en particulier sur l’importance à accorder à cette forme d’esclavage moderne qu’est la traite des personnes, communément appelé en Haïti Restavèk ».
SANTÉ / Cinquante bougies pour l’Hôpital Albert Schweitzer
Route de Bourdon / Des travaux opportuns qui importunent
Selon les prévisions des responsables les travaux dureront environ un mois. Le chef du service de la circulation, Ulrick Sinéus, a déclaré que « cette décision intervient après que les responsables du MTPTC eurent constaté qu' après chaque averse l’affouillement devenait plus grave. De plus, les panneaux interdisant l’utilisation de cette voie par les poids lourds et les autobus ne sont plus respectés depuis quelque temps, ce qui a certainement aggravé la situation ». Le commissaire sollicite la compréhension de la population en général et des automobilistes en particulier.
Le délai réclamé par les autorités concernées pour achever les travaux en cours serait excessif, selon des spécialistes pour lesquels l’intervention devrait consister en « l’armement du sol ». C’est également l’avis de l’ingénieur Franck Adrien. « Si l’armement du sol n’est pas réalisé, cette pente risque de s’affaisser une fois de plus. Une excavatrice pourrait aider à réaliser cet ouvrage en environ une semaine », a commenté l’ingénieur révélant que ce n’est pas la première fois que la route de Bourdon menace de s’effondrer.
La fermeture de la partie endommagée de la route de Bourdon coïncide avec la tenue des examens officiels de baccalauréat première partie. Au cours de la première journée, lundi, des bouchons ont été enregistrés sur cette voie, ainsi que dans les zones avoisinantes (Delmas, Canapé- Vert) où le flux des véhicules avait été dévié, provoquant le mécontentement des automobiles et des riverains qui n’ont pas été avertis. Certains se sont montrés conscients de la gravité de la situation en dépit des inconvévients occasionés.
Toutefois, ils se demandent si ces travaux ne pourraient être effectués aux heures creuses de la circulation, c’est-à-dire le soir et la nuit. Rappelons que les responsables du Service d’entretien des équipements urbains et ruraux avaient annoncé que trois millions de gourdes étaient nécessaires pour réparer la route de Bourdon.
Mercredi 28 juin 2006
Route de Bourdon / Une tombe sous les pieds
ÉTATS-UNIS / HAÏTI / VISITE / Laura Bush à Port-au-Prince pour promouvoir l’éducation et la lutte contre le sida
À l’aéroport, des agents de sécurité de l’ambassade montent la garde et un limier flaire le matériel des journalistes. Une trentaine de minutes plus tard, l’avion de l’épouse du président américain, Georges W. Bush, atterrit.
9 h 51. De gris vêtue, souriante, Laura Bush descend la passerelle de débarquement de l’avion. À sa suite : une délégation d’une trentaine de membres. Elle est accueillie par le Premier ministre Jacques Édouard Alexis, le ministre des Affaires étrangères, Jean Raynald Clérismé, et l’ambassadeur des États-Unis en Haïti, Janet A. Sanderson. Mme Bush ne fait aucune déclaration à la presse. Cà et là, sur le parcours de son cortège, se remarquent des groupes de curieux tenus à distance par les agents des forces de l’ordre.
Au Palais national, un tête-à-tête avec le président René Préval durera 15 minutes. La presse n’est pas informée de la teneur de la conversation qui s’est déroulée au bureau du chef de l’État. Quelques minutes plus tard, les deux personnalités se présenteront au Salon jaune pour la photo souvenir.
Des progrès considérables
11 h 02. Au Bicentenaire, à un pas du bidonville Cité l’Éternel, la Première dame des États-Unis visite les centres du Groupe haïtien d’étude du sarcome de Kaposi et des infections opportunistes (Gheskio). Le ministre de la Santé publique et de la Population, Ronald Auguste, est sur les lieux. Le fondateur du plus grand centre haïtien de traitement des maladies sexuellement transmissibles, Jean William Pape, et d’autres responsables présentent les trois axes prioritaires d’intervention de l’institution: services, recherche et formation.
Aujourd’hui, informe le Dr Pape, le taux de personnes infectées s’élève à 2, 2%. À travers le pays, Gheskio travaille avec un réseau composé de 116 institutions partenaires. Plus de 140 000 patients y sont consultés annuellement. Durant ces dix dernières années, plus de 34 000 professionnels de la santé, tant du secteur public que du secteur privé, ainsi que 700 leaders communautaires et religieux ont été formés au centre. «
J’aurais aimé que le peuple américain sache qu’il n’y a pas que les pays d’Afrique qui sont bénéficiaires du President’s Emergency Plan for AIDS Relief (Pepfar) [Plan d’urgence du président pour la lutte contre le sida] », déclare la Première dame des ÉtatsUnis. Le Pepfar, ciblant une quinzaine de pays, est un projet de 15 milliards de dollars et d’une durée de cinq ans (2003-2008). Mme Bush se réjouit que le Congrès planche déjà sur la phase II du plan et souhaite que les législateurs en augmentent les fonds.
Encourager le dépistage du VIH/sida
11 h 25. La Première dame s’entretient avec trois jeunes séropositifs pris en charge par les centres Gheskio. L’un d’eux, une élève de 19 ans, déclame un poème traitant de la « délinquance juvénile ». Saluant les efforts déployés du côté haïtien dans la lutte contre le sida, Laura Bush appelle les jeunes à « se faire dépister pour mieux gérer leur vie ». Car, dit-elle, « il y a plein de choses que l’on peut faire même si on est atteint du sida. Il faut se protéger et protéger son partenaire ».
Elle s’entretient également avec un groupe de femmes séropositives qui ont reçu des prêts dans le cadre d’un programme de microfinance dirigé par le centre Gheskio. Un programme de 270 000 dollars américains pour 600 bénéficiaires.
« Welcome Ms Bush »
12 h 45. Après une visite de quelques minutes à l’ambassade américaine à la Place d’Italie, la Première dame se rend, à Delmas 5, au Collège Saint-Martin de Tours, où se poursuit l’ « Initiative pour le développement des jeunes en dehors du milieu scolaire » (Idejen). Un programme d’éducation financé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) et visant la réduction du taux d’alphabétisme, officiellement à 50%.
Dans une salle, des jeunes se hâtent de terminer des objets d’art ou l’impression d’un maillot frappé d’un : « Welcome, Ms Bush ». D’autres mettent la dernière main à une broderie. Dans une salle voisine, des élèves sont plongés dans des exercices de lecture et d’écriture. En présence du ministre de l’Éducation nationale, Gabriel Bien-Aimé, Laura Bush souligne l’importance du programme Idejen qui permet aux jeunes non seulement de reprendre le chemin de l’école, mais aussi de gagner des revenus grâce aux métiers appris. « Jeunes, il est important de continuer les études », insiste-t-elle.
13 h 51. La Première dame franchit les portes de son avion. Destination : Mexique. Là-bas, elle doit participer au lancement d’un partenariat entre le Mexique et les États-Unis pour une campagne de sensibilisation au cancer du sein et un programme de recherche.
Vendredi 14 mars 2008
FONCTION PUBLIQUE / LUTTE CONTRE LA CORRUPTION / L’ULCC se réjouit de la publication de la loi sur la Déclaration de patrimoine
Ce mercredi, l’Unité de lutte contre la corruption (ULCC) a félicité l’Exécutif d’avoir promulgué la loi portant Déclaration de patrimoine de certaines catégories de personnalités politiques, de fonctionnaires et autres agents publics. Intervenant à une conférence de presse à Pacot, le directeur général de l’institution a déclaré qu’ « une grande étape vient d’être franchie dans la stratégie nationale de lutte contre la corruption ».
INSTITUTIONS / Mario Andrésol : « La PNH est encore aujourd’hui en construction… »
Le directeur général de la Police nationale d’Haïti (PNH), Mario Andrésol, a accordé une interview exclusive au Matin, le 20 mars dernier. Répondant à nos questions dans son bureau situé dans les hauteurs de Pacot, le chef de la Police a rappelé l’origine du phénomène de kidnapping qui ronge la société haïtienne. Il a insisté sur l’implication de tous les secteurs pour enrayer ce mal. Les ressources humaines de la Police nationale, le processus d’épuration, l’état des rapports entre la Police et la Mission onusienne ainsi le que le rôle du parquet de Port-au-Prince ont été également abordés au cours de l’entrevue dont la première partie est publiée dans notre édition du 28 au 30 mars.
Haïti : « La dynamique va dans le bon sens »
Le processus de certification de la police nationale progresse-t-il ?
Cette réunion, semble-t-il, vous a marqué. Pourquoi ?
Durant mes vingt huit ans de lutte pour les droits de l’homme, cela a été l’un des moments les plus forts pour moi. C’est la première fois que j’avais l’impression que je ne venais pas en Haïti pour enquêter, dénoncer mais pour avoir une vraie réunion de travail avec des gens qui veulent essayer de prouver que c’est possible. Cette réunion a donné lieu à la création d’un comité de suivi de ces rencontres. C’est également pour la première fois qu’un rapport sur la réforme de la justice est élaboré par des Haïtiens, pour les Haïtiens. Sans l’utilisation de la « langue de bois ». C’est une innovation.
Il y a une volonté patente du président de la république. Lors de la réunion précitée, j’ai insisté sur cinq points : la coordination comme impératif de réussite, l’équilibre à trouver entre la coopération des milieux bancaires et les unités de lutte contre la corruption, l’importance du distinguo entre « macro » et « micro » corruption, le projet de « loi portant déclaration de patrimoine » par certaines catégories de personnalités politiques, de fonctionnaires et autres agents publics, enfin l’importance de la coopération internationale et d’un soutien politique fort.
Le récent démantèlement du réseau de narco-trafiquants de Léogâne est sans précédent. Plus de 400 kilos de cocaïne saisis, cinq policiers arrêtés dont un haut-gradé de la direction centrale de la police judiciaire.
Tuesday, April 28, 2009
PORT-AU-PRINCE / MONTRÉAL / COOPÉRATION / Aider Port-au-Prince à renaître
Deux semaines après les émeutes de la faim, le maire de la ville de Montréal, Gérald Tremblay, effectue une visite de 48 heures à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Visite qui s’inscrit dans le cadre de la coopération Port-au-Prince/Montréal. Cité l’Éternel a été choisie pour l’exécution d’un projet pilote de « revitalisation urbaine ».
Lundi 21 avril 2008
ÉMEUTES DE LA FAIM / Quel recours pour les victimes d'actes de vandalisme ?
Quelques jours après les turbulences liées à la cherté de la vie, les commerçants victimes de vandalisme ne savent toujours à quel saint se vouer. Les compagnies d’assurances ne couvrent pas les cas d’émeutes, et l’État haïtien dit ne pas disposer de fonds pour d’éventuels dédommagements.
AMENDEMENT CONSTITUTIONNEL: «Pour que les frères de la diaspora jouissent de leurs droits d' Haïtiens », plaide J. E. Alexis
Pour promouvoir la conférence du 25 avril prochain qui se tiendra à Port-au-Prince autour du Document de Stratégie nationale pour la Croissance et la Réduction de la pauvreté (DSNCRP), le Premier ministre Jacques Édouard Alexis effectue, depuis ce mercredi, une visite de trois jours aux ÉtatsUnis. Avant son départ, le Premier ministre Alexis a jugé nécessaire l’amendement constitutionnel pour que « les frères et sœurs de la diaspora ne soient plus considérés comme des citoyens de seconde zone ».
Ouragan Ernesto / 950 sinistrés, 14 maisons détruites…
Ajoutez à cela « deux morts dans le département du Sud, 140 maisons endommagées et l’évacuation d’environ 200 personnes ». Tel est le deuxième bilan officiel provisoire du passage de l’ouragan Ernesto, présenté mardi par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), Paul Antoine Bien-Aimé. Le ministre Bien-Aimé, qui intervenait lors d’une conférence de presse en présence des responsables de la protection civile, a indiqué que « l’alerte aux inondations de niveau 2 est levée car l’ouragan est en train de secouer la Floride après avoir ébranlé Cuba ».
ASSAINISSEMENT / Seize millions de gourdes pour un projet ambitieux englobant 21 communes
Pour pallier le problème d’assainissement dans le pays, notamment dans l’aire métropolitaine, le ministère de l’Environnement a procédé vendredi au lancement d’un « projet d’assainissement » qui débute ce lundi. La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel Montana en présence de la représentante de l’OPS/OMS, Dr Béatrice Bonneveaux, de parlementaires, notamment les sénateurs de l’Artibonite et du Nord, Youri Latortue et Antoine René Samson, de cadres du ministère de l’Environnement et de délégués départementaux.
Justice / « Les choses vont changer », déclare Claudy Gassant, nouveau commissaire du gouvernement
Soixante-douze heures après son retour à Port-au-Prince, le juge instructeur Claudy Gassant est devenu le nouveau commissaire du gouvernement près le tribunal civil de Port-au-Prince. Il remplace à ce poste le juge Fred’heck Lény. Me Gassant a juré « de respecter et d’appliquer la constitution dans l’exercice de ses fonctions… ».