Wednesday, June 10, 2009

Révolution biomédicale / Robot pour lutter contre le cancer)


Le Technion va présenter un mini-robot d’exploration (ViRob) lors de la prochaine Conférence en Israël sur les sciences de la vie, Biomed. Ce robot aurait le potentiel de traiter le cancer du poumon en effectuant des opérations médicales à l’intérieur du corps humain.

D’ici 5 à 10 ans, un robot en miniature sera disponible sur le marché international. Le ViRob pourra naviguer et explorer les différentes parties du corps humain, y compris les vaisseaux sanguins, le système digestif et le système respiratoire.

De plus, la structure unique du robot lui donne la capacité de se déplacer dans les espaces restreints et dans les passages courbes ainsi que la possibilité de rester pendant un temps conséquent à l’intérieur du corps, rendant la technologie révolutionnaire et idéale pour effectuer des opérations médicales peu invasives.

Moshé Shoham, directeur du Medical Robotics Laboratory du Technion, affirme : « Ce robot constitue une avancée majeure dans l’industrie biomédicale, puisqu’elle permet aux médecins d’accéder à des zones inaccessibles dans le corps avec un minimum d’intrusion [dans celui-ci]. La technologie permet un traitement centralisé, sans dispersion inutile dans les autres zones du corps. »

Un prototype de ViRob a déjà été développé. Il peut se déplacer plus vite que 9 mm par seconde. Mais les chercheurs n’ont pas encore trouvé la formule permettant d’extirper le ViRob du corps humain après cure. Le chemin du retour est encore invisible. Le prototype est jsuqu’à maintenant inachevé. Selon le CNN, les chercheurs sont optimistes que « d’ici à 2010-2020, la révolution sera complète ».

Éventuel traitement pour le cancer du poumon

Les chercheurs israéliens sont aujourd’hui en train d’examiner la possibilité d’utiliser le ViRob pour le traitement du cancer du poumon – le plus meurtrier des cancers. ViRob pourrait aider à l’administration ciblée de médicaments sur des tumeurs du poumon et à prélever des échantillons de différents tissus à l’intérieur du corps.
En outre, un certain nombre de ces micro-robots pourraient traiter simultanément plusieurs métastases. Les chercheurs prévoient également d’installer des équipements sur le robot, notamment des caméras, des pinces et d’autres équipements miniatures.

Le ViRob en détail

ViRob, qui mesure 1 millimètre de diamètre et 14 mm de long, a été développé dans le laboratoire du Prof Shoham au Technion. Le robot se déplace en utilisant un système d’allumage électromagnétique extérieur, stimulé par un champ électromagnétique inoffensif pour le corps, qui lui permet de manœuvrer dans les différents espaces et sur les surfaces de divers fluides visqueux. Les vibrations créées par le champ magnétique propulsent le robot vers l’avant.

The Tiny Robot that Can Crawl Through Your Veins—And Treat Your Tumors



The next big step in cancer treatment might be small enough to balance on a grain of salt.
Researchers at the Israel Institute of Technology in Haifa have developed a miniature crawling robot, called ViRob, that can crawl through your lungs, find a tumor, and zap it with drugs. The bot, which is one millimeter long and four millimeters from end to end, can snake its way through the body, slipping into blood vessels and navigating through the respiratory and digestive systems, Innerspace style.

Other mini-robots have been designed to take a voyage into the body. But thanks to tiny arms that help it grip vessel walls , ViRob is the first microbot that can tunnel between different body cavities. It’s controlled by an electromagnetic field outside of the robot that creates a vibration that propels ViRob forward.

In lab tests, the robot has traveled up to nine millimeters per second and can commute through body fluids ranging from blood to bile, making it a versatile tool that can race through a vein and burrow into an organ. Its designers even hope to accessorize it with equipment such as a wee camera and a mini pair of tongs, to get that close-up view of those alveoli at work. The researchers are officially introducing the device at the upcoming ILSI-Biomed Conference in Tel Aviv.

Monday, June 8, 2009

EVENDICATIONS DES ETUDIANTS/Le RNDDH se positionne



Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) constate que depuis quelques jours, le mouvement revendicatif des étudiants des Universités d’État, suivis de ceux des universités privées, de certains écoliers et d’autres jeunes de la capitale prend, au fil des jours, plus d’ampleur.

Les revendications de ces étudiants s’articulent autour de deux points :
D’un côté, les étudiants réclament du gouvernement actuel la promulgation de la proposition de loi, fixant le salaire minimum des ouvriers haïtiens à deux (200) cents gourdes. D’un autre, ils exigent du Rectorat, des réformes en profondeur dans les onze (11) entités d’Etat, particulièrement dans celle de la faculté de Médecine et de Pharmacie.

Cependant, malgré la justesse de leurs revendications, le RNDDH condamne les actes de violence perpétrés au cours de ces manifestations où, plusieurs vitres de véhicules ont été brisées et des voitures incendiées. Par ailleurs le RNDDH fustige le comportement répressif des policiers de la PNH et de la MINUSTAH. Cette attitude qui témoigne d’un manque de professionnalisme des forces de l’ordre ne fait qu’empirer une situation déjà précaire. Le RNDDH désapprouve l’usage abusif de gaz lacrymogène que ces derniers utilisent à l’encontre des étudiants et, par ricochet des résidants de l’Avenue Christophe.

Le RNDDH réprouve l’intervention barbare des forces de l’ordre dans l’enceinte de l’Hôpital de l’Université d’Etat d’Haïti (HUEH) à l’encontre des étudiants, au moment où, ces derniers se faisaient soigner par le personnel médical. Même en période de guerre, l’Hôpital qui est un lieu paisible, destiné à soigner les Malades, quels qu’ils soient, doit être respecté. Ces types d’interventions sont donc inacceptables.

Le RNDDH constate que la Police a procédé à l’arrestation de vingt-quatre (24) jeunes au sein de ces manifestants et rappelle que le droit de revendiquer, de manifester est un droit fondamental, inaliénable à tous.

Le RNDDH considère que le comportement laxiste du gouvernement est à la base de ce mouvement. En effet, il est incompréhensible que l’Exécutif cherche à entamer des discussions avec le Parlement seulement aujourd’hui, sur un projet de loi qui a été mis au vote depuis trois (3) ans.
Le RNDDH se demande aussi pourquoi les responsables des décanats des différentes facultés n’ont pas cherché à rencontrer les étudiants pour discuter des réformes qu’ils réclament au niveau des Universités de l’Etat arguant que les fonds pour effectuer ces réformes ne sont pas disponibles, alors que la corruption au sein des institutions de l’Etat fait rage et que plus de 197 millions de dollars américains ont été dépensés de façon fantaisiste sous le fallacieux prétexte que l’état d’urgence a été décrété.

Le RNDDH comprend la colère et la frustration de ces étudiants. Cependant, il croit que leurs revendications doivent se faire pacifiquement. De plus, il demande aux autorités policière et judiciaire la libération sans condition, de tous les jeunes arrêtés dans le cadre de ces manifestations.


Le RNDDH exhorte le Président René Préval et le Chef du Gouvernement, Madame Michèle D. Pierre-Louis, à faire la publication, dans le journal officiel Le Moniteur, dans un délai raisonnable, de la Loi sur le salaire minimum. Le Président Préval et Madame Pierre Louis doivent aussi fixer leur position sur la question des réformes des Universités d’Etat réclamées par les étudiants. Ces discussions devront se faire avec le Rectorat de l’Université, les décanats des 11 entités et les associations des étudiants, ce, pour aboutir à un consensus entre les différentes parties.

Enfin, le RNDDH rappelle au gouvernement en place que toute politique de « laissez-Grennen » ne peut conduire qu’à la débâcle !


www.rndh.org

Thousands attend Little Haiti funeral for Rev. Gérard Jean-Juste



The passing of Fr. Gérard Jean-Juste forces South Florida Haitian community to reflect on its past, regard its future.




The year was 1977. Haiti's dictator, Jean-Claude ''Baby Doc'' Duvalier, was in the midst of unrelenting repression. Boatloads of Haitian refugees who arrived in South Florida were being jailed. And an unknown, feisty young man in a clerical collar marched up and down the sidewalk in front of Miami's federal building, firing up a crowd that had gathered there.


Intoxicated by his hoarse voice, the excited crowd responded to his calls of justice for Haitian refugees. 'He was going up and down the line chanting -- `Down with Duvalier,' 'Refugee Status for Haitians,' '' Rulx Jean-Bart, a leading organizer of a growing movement at the time, said of the Rev. Gérard Jean-Juste. "That is what excited us about the man.''

Memories like those were recalled Saturday as friends, family, politicians and comrades in the Haitian refugee struggle bid a final farewell to Jean-Juste, known to many simply as Jeri. His unexpected death at age 62, following complications from a stroke and respiratory problems, comes as Haitians continue to demand equal treatment under U.S. immigration policy for migrants still trying to reach South Florida's shores. His death also comes as the children of one-time refugees now fight for political and economic clout.

AT THE FUNERAL

Some 3,000 people packed the inside of Notre Dame d'Haiti Catholic Church, while thousands more stood in the rain outside to pay tribute to the Roman Catholic priest who went from a little-known figure on a Miami street corner to the central figure in the Haitian rights struggle. They considered his legacy in shaping a young but burgeoning South Florida Haitian-American community. And they reflected on the community's past and future.

''We had no access to power, we could not get into the doors, but we fought, we challenged the system,'' said Jean-Bart. "Today, we are at the door. We have a mayor, lawyers, educated kids . . . we passed the torch.'' Mourners wore buttons and T-shirts with the words ''The Struggle Continues.'' The gold casket was covered with the red and blue colors of the Haitian flag and the name of Jean-Juste inscribed on top.

Children and adults, draped in the Haitian flag, took turns standing around his coffin as the image of a younger Jean-Juste -- feeding children, behind prison bars and in the streets of Miami -- streamed across large plasma TVs set up inside and outside the church.
Local politicians as well as a delegation from Haiti were also present.

The theme ''Tout moun se moun,'' or ''Every person is a human being,'' resonated amid calls for the community to unite. Miami Archbishop John C. Favalora spoke about the importance of power with responsibility, reminding the community that despite Jean-Juste's ``own suffering with cancer, his concern was about God's people.

''He has walked his journey with you,'' Favalora said of Jean-Juste, also a champion of the poor. "He has given you hope, strength and courage, but your walk is not over.'' Favalora said Jean-Juste was among those God chooses in every generation to walk with his people. He told the crowd that Haitians have come a long way and that their future weighed heavily on Jean-Juste's heart when the two last spoke last year.

"The journey for you has not ended," he said. "The journey for Father Jean-Juste has ended."
Jean-Juste will be buried next to his mother in his birth town of Cavaillon, Haiti.
Miami Herald